Publication de la Release 8... dernière ligne droite avant la V2
29 Nov 2018La Release 8 a été livrée en novembre, elle est publiée ce 29 novembre à l’occasion du World Digital Preservation Day. Dernière étape avant la livraison de la V2, cette version comporte un ensemble d’éléments permettant aux archivistes de gérer les archives conservées dans le SAE, en mettant en œuvre la gestion du cycle de vie des données ou documents.
Les nouvelles fonctionnalités permettent des actions indispensables au métier des archivistes :
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Les modifications en masse de métadonnées descriptives ou de gestion. Cette fonctionnalité permet de mettre à jour une durée de conservation sur un ensemble de documents, par exemple en cas de changement réglementaire, ou tout simplement pour corriger une coquille dans une description.
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La réorganisation de l’arborescence de classement des archives, permet de déplacer un ensemble de données au sein des arborescences de classement du SAE lors d’opérations de reclassement par exemple.
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L’élimination des données et de leurs métadonnées. Cette opération est indispensable pour une bonne gestion de l’information, les données dépourvues d’intérêt probant, juridique ou patrimonial doivent pouvoir être éliminées. L’élimination repose sur différentes opérations : l’identification des archives à éliminer via une requête, le lancement d’une action d’élimination avec un contrôle des droits et de la date d’échéance (passée), la mise en œuvre de l’élimination, la mise à jour du registre des fonds et l’émission d’un rapport. L’opération d’élimination implique que les métadonnées renseignant un sort final « élimination » ont été renseignées au préalable, ainsi que la date des documents. Elle exclut automatiquement les archives posant problème en termes de date d’échéance ou de droits.
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La génération d’un relevé de valeur probante. Il permet de prouver l’intégrité et la traçabilité des archives. Ce support de confiance pourrait être fourni par exemple à la demande d’un magistrat dans le cadre d’un contentieux ou d’une commission rogatoire. Il s’agit d’une opération de vérification du contenu du journal des opérations, du journal de cycle de vie et des opérations de sécurisation puis d’une édition de rapport technique simple. Le rapport généré est ensuite utilisable par les fronts offices pour la construction d’un rapport humainement lisible.
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La mise en œuvre d’un audit correctif. Il permet de vérifier, sur la base de l’audit de cohérence, l’ensemble des informations sur disque, en base et dans les journaux métiers pour valider la cohérence du système, notamment les hashs des objets dans ces trois sources. En cas d’incohérence, un principe de correction automatique est proposé lorsqu’une seule des sources est différente sur le Hash d’un objet et que le reste est considéré comme suffisamment sûr pour qu’une correction automatique soit possible.
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La prise en charge des données classifiées est dorénavant possible via des métadonnées de gestion spécifique, ainsi que la réévaluation et historisation de la classification,
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L’enregistrement sous forme de log des accès permet de tracer les téléchargements d’objets ou génération de DIP. Elle est facultative et activable via le contrat d’accès.
Outre ces apports fonctionnels un effort particulier a été porté sur la montée en charge pour passer au stade du milliard d’archives et les travaux de fond sur la robustesse, la sécurité et la maintenabilité ont continué.
A noter, il est à ce jour défini qu’une release par version majeure (V1, V2 et V3) fera l’objet d’un support à long terme (LTS). Sur la V1 il s’agira de la R7, ce choix a été effectué en octobre en accord avec les porteurs et partenaires Vitam.